Les scènes de musiques actuelles (SMAC) se sont fait une place dans le paysage des équipements culturels. Bénéficiant d’un label ministériel spécifique, elles restent marquées par des soutiens financiers publics moins élevés, une forte dépendance aux politiques territoriales et un positionnement original entre éducation populaire et filière économique.
Cette étude, reposant principalement sur des entretiens avec des directeurs et directrices de SMAC, s’empare d’interrogations récentes sur leur devenir. Sont-elles encore capables d’attirer des candidats aux emplois qu’elles proposent ? Sont-elles bousculées par les pratiques des nouvelles générations d’artistes et de publics ? Faut-il envisager de revoir ce label et le modèle d’équipement où il est mis en œuvre ?