Le Cerdd : 20 ans au service du DD et de la résilience des territoires des Hauts-de-France !
L’accélération des crises impose une transformation profonde. Le Cerdd met toute son énergie et ses compétences pour révéler cette urgence avec une approche réaliste orientée sur les solutions à intensifier.
Notre objectif : inciter nos publics à s’inscrire dans des démarches transformatrices de transitions économiques, sociales et écologiques. Au diapason des besoins des acteur·ices de terrain comme des institutions, les productions et projets du Cerdd sont conçus et diffusés dans un esprit de transversalité et de coopération. Le développement durable y est abordé sous toutes ses facettes dans une approche systémique.
Le Cerdd est un groupement d’intérêt public (GIP). Ce statut lui confère une position privilégiée d’interface entre les instances de l’État, de la Région Hauts-de-France et des territoires tout en étant au service de l’intérêt général.
Sujet et contexte, l’adaptation au changement climatique : un enjeu majeur pour les territoires des Hauts-de-France
En Hauts-de-France, 58% des communes sont déjà exposées aux risques naturels. Les stratégies pour anticiper les impacts du changement climatique et en limiter les effets peinent encore à trouver leur place au sein des politiques publiques ainsi que dans les domaines socio-économiques.
Malgré des efforts consentis pour réduire les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES), on assiste à une hausse de température moyenne de l’ordre de + 2°C depuis 1955 en région. Submersions marines, retrait-gonflement des argiles, vagues de chaleur et canicules, inondations continentales, pressions sur la ressource en eau (quantité et qualité), les forêts et zones humides… Ces impacts sont déjà bien présents sur nos territoires, et ils ont tendance à se multiplier et à s’intensifier. Inéluctablement : il faut s’adapter, même en Hauts-de-France !
L’adaptation est une thématique complexe à appréhender : elle relève d’un échec des stratégies d’atténuation du changement climatique, fait l’objet de confusions et est également difficile à opérationnaliser.
L’ADEME définit l’adaptation comme une stratégie complémentaire à celle de l’atténuation du changement climatique : “alors que cette dernière vise à agir sur le changement climatique en réduisant les émissions de GES, la notion d’adaptation fait plutôt référence aux impacts du changement climatique sur le territoire et aux actions permettant de diminuer la vulnérabilité de ce dernier.”
L’adaptation induit un aveu de vulnérabilité face aux impacts du changement climatique et implique de se projeter dans un monde à +1.5°C, +3°C voire +4°C supplémentaires en 2100. Quoi de plus paralysant ? Nos cerveaux sont peu accoutumés à une telle projection rationnelle.
Il y a un manque réel d’appropriation des enjeux liés à l’adaptation de nos territoires face aux impacts du changement climatique. Malgré un nombre grandissant de ressources pédagogiques et techniques en la matière (y compris la parution en février 2022 d’un rapport du GIEC spécialement dédié aux questions d’adaptation) et l’obligation pour les territoires de développer une stratégie d’adaptation dans le cadre de leur PCAET (Plan Climat-Air-Énergie Territorial), ces enjeux peinent encore à s’implanter dans les différents agendas politiques et à s’opérationnaliser.
Le Cerdd, dans le cadre de son programme “adaptation au changement climatique”, accompagne les acteurs qui s’engagent dans cette voie :
– Production et diffusion de ressources : fiches initiatives , vidéos, podcast
– Organisation d’évènements (Rencontre Nature et Climat) et visites de terrain (Climatour)
– Accompagnement de territoires (en cours dans le cadre du LIFE ARTISAN)
– Animation du Réseau régional adaptation
– Interventions et conférences
Aujourd’hui, le Cerdd propose aux acteurs des Hauts-de-France de se saisir de cette thématique sous un nouvel angle, celui de l’approche sensible et de la mise en récits, avec un tout nouveau projet : “ARCHIPEL, Histoire(s) de s’adapter”.
ARCHIPEL, Histoire(s) de s’adapter
ARCHIPEL est une dynamique de territoire alliant formations, actions culturelles et outillage opérationnel. Il vise, par la mise en récits du territoire et de ses vulnérabilités, à sensibiliser et mettre en mouvement les élu·es, les technicien·nes des Hauts-de-France aux enjeux de l’adaptation.
La spécificité d’ARCHIPEL réside dans son approche éminemment sensible puisqu’il fait appel à des medias artistiques et culturels variés. De fait, il s’articulera autour de gestes artistiques participatifs, impliquant les habitant·es (notamment les publics jeunes), les élu·es et technicien·nes dans le but de susciter des émotions qui stimuleront l’envie d’agir. Reportages photos, résidences artistiques, écoutes territoriales de type podcast, temps forts sur le territoire, animations d’ateliers productifs avec les élu·es et technicien·nes… Ces différentes approches coordonnées par le Cerdd seront prétexte à mettre le sujet de l’adaptation sur le devant de la scène locale et à mobiliser à tous les niveaux dans le long terme.
ARCHIPEL fera l’objet de quatre éditions sur quatre territoires différents étalés sur trois ans. La finalité de ce projet est de créer un archipel de territoires qui dessinent ensemble des récits conviviaux et enviables de l’adaptation de notre région aux impacts du changement climatique.
La première édition d’ARCHIPEL, objet du présent appel à candidature, prendra place à partir de septembre 2023.
1. A propos du présent appel à candidature
Le présent appel à candidature a pour objet de donner vie à cette approche artistique participative par la mise en place d’une résidence-mission dans le cadre de la première édition d’ARCHIPEL. Elle démarrera en septembre 2023 pour deux mois sur le territoire de la Communauté de communes Pays d’Opale (62). Les artistes de la résidence accompagneront les habitant·e·s par l’animation d’un processus créatif autour des vulnérabilités de leur territoire face aux impacts du changement climatique afin de les éveiller aux enjeux de l’adaptation, de renforcer l’attachement à leur territoire et de mettre en récit la démarche adaptative.
La résidence-mission
La résidence-mission repose sur la disponibilité d’un artiste ou d’un collectif d’artistes positionné de manière centrale sur le territoire pendant deux mois afin qu’il investisse avec les habitant·es, les imaginaires autour des vulnérabilités du territoire et plus globalement des enjeux de l’adaptation au changement climatique.
Il est important de bien prendre en compte le fait que la résidence-mission n’est nullement une résidence de création puisqu’il n’y a pas d’enjeu de commande d’œuvre. Pour les artistes en résidence, il s’agit de faire découvrir et partager leurs univers artistiques, leurs expériences et leurs savoir-faire, de s’engager dans une démarche d’expérimentations collectives en lien avec la thématique de l’adaptation au changement climatique.
Ces expérimentations donneront lieu à des gestes artistiques coproduits avec les habitant·es, et pensés en lien avec les autres approches artistiques ARCHIPEL (détaillées ci-dessous dans la partie “public cible et partenaires d’intervention”). Les formes imaginées dans le cadre de la résidence devront faire l’objet d’une restitution lors d’un temps fort intervenant à la fin de la résidence. Elles joueront alors un rôle de levier pour sensibiliser, toucher, révéler les enjeux d’adaptation aux habitant·es, élu·es et technicien·nes du territoire.
Objectifs de la résidence
La résidence-mission constitue un point central du dispositif ARCHIPEL, elle en est le cœur et le témoin. Les gestes artistiques imaginés dans le cadre de la résidence traduiront la somme des regards et récits que les habitant·es ont bien voulu partager avec les artistes à propos des vulnérabilités de leur territoire et des projections futures possibles. Ainsi, tout au long de son passage sur le territoire, elle devra s’en approprier l’histoire, les modes de vie et les enjeux pour :
– représenter l’imaginaire collectif d’un territoire adapté ou inadapté,
– illustrer les identités et histoires préférées à venir d’un territoire adapté,
– éveiller aux vulnérabilités du territoire et ainsi aux enjeux de l’adaptation au changement climatique,
– développer la curiosité, l’imaginaire et l’expérimentation sensible de l’environnement sur le territoire,
– créer un stimuli pour donner envie d’agir,
– renforcer l’attachement des habitant·es à leur territoire.
En somme, la résidence fera émerger des émotions par les gestes créés de manière participative avec les habitant·es, aux élu·es et acteurs du territoire.
Périmètre d’intervention
La résidence-mission s’implantera au sein de la Communauté de communes Pays d’Opale (CCPO). Située sur le littoral de la Côte d’Opale, dans le Pas-de-Calais, la CCPO compte une population d’environ 25 000 habitants. Il s’agit d’un territoire rural, étendu en superficie, et regroupant 23 communes : Alembon, Andres, Ardres, Autingues, Bainghen, Bouquehault, Boursin, Brêmes, Caffiers, Campagne-lès-Guines, Fiennes, Guînes, Herbinghen, Hermelinghen, Hocquighen, Landrethun-lès-Ardres, Licques, Louches, Nielles-lès-Ardres, Rodelinghen, Sanghen.
Afin de faire plus ample connaissance avec la communauté de communes le lien suivant vous dirige sur son site Internet dédié :
http://www.cc-paysdopale.fr/
Public cible et partenaires d’intervention
Le public prioritaire de cette résidence-mission ARCHIPEL sont les habitant·es au sens large : élu·es et technicien·nes (en leur caractère de résident·es du territoire), citoyen·nes, acteurs associatifs voire scolaires. Nous souhaitons porter une attention toute particulière aux publics jeunes, puisque leur avenir est au cœur de cette nécessité de s’adapter.
Cette résidence-mission sera coordonnée par le Cerdd et la Communauté de Communes Pays d’Opale (CCPO). La·le référent·e ARCHIPEL au sein de la CCPO préparera l’arrivée des artistes retenu·es en identifiant les acteurs et publics d’intervention ainsi que des lieux de représentation, de stockage et de travail. Tout au long de la mission, elles·ils seront en contact régulier avec le Cerdd, qui assurera un rôle de coordination et d’animation du dispositif mais également de formateur et de support technique.
Pour réussir à mobiliser les habitant·es le plus largement possible et concrétiser des actions artistiques en lien avec la thématique sur le territoire, les artistes de la résidence pourront s’appuyer sur des partenaires locaux :
– Communauté de communes Pays d’Opale, les mairies des communes qui la compose,
– PNR Caps et Marais d’Opale et son dispositif de résidences,
– l’équipe du CLEA Tout au long de la vie de la CCPO,
– acteurs culturels et artistiques locaux,
– acteurs scolaires,
– réseau DRAC,
– associations et structures locales : associations naturalistes, maison de la nature d’Ardres, CCAS/CIAS,…
Cette dynamique collective de réappropriation du territoire bénéficiera également d’approches croisées ouvrant sur d’autres formes de sensibilisation et de médiation dans ce qui se veut être une expérience complète et immersive stimulant chaque sens.
En parallèle de la présente résidence-mission, d’autres artistes interviendront pour réaliser :
– Portraits sensibles : des portraits photographiques mettant en récit le rapport des habitant·es à leur territoire ;
– Reportage photographique du projet Archipel ;
– Écoutes territoriales : un format audio sous forme de podcast mettant lui aussi en récit le territoire, ses habitant·e·s ainsi que la dynamique ARCHIPEL.
La résidence-mission et ces actions sont complémentaires et seront amenées à évoluer conjointement tout au long de la résidence. Différents temps communs, dont un séjour d’immersion de deux semaines sur le territoire et une formation, seront organisés par le Cerdd pour favoriser les rapprochements entre les artistes et leurs pratiques.
2. Mise en œuvre de la résidence
Méthodologie
Le rôle de la résidence mission sera de toucher et de mobiliser le plus large public possible (décrit ci-dessus), afin de créer un espace de réflexion pour leur permettre de redécouvrir ce qui est sous leur yeux : la richesse de la biodiversité, les impacts déjà palpables du changement climatique au plus proche de chez elles·eux, les vulnérabilités présentes et à venir ; mais aussi, se projeter dans ce à quoi ressemblerait ce territoire adapté, résilient.
Ce sont ces histoires, ces émotions et imaginaires qui constitueront le cœur d’Archipel et de sa créativité. C’est pourquoi le caractère participatif de cette résidence est crucial, il doit permettre aux habitant·es de se saisir de cette problématique, de catharsiser leur vécu du changement climatique et des problématiques d’adaptation en un processus créatif avec et grâce aux artistes. Tout l’enjeu de la résidence sera donc d’aller à la rencontre de ce public et de mettre en lumière le(s) récit(s) qu’il se fait de l’adaptation de son territoire en l’invitant à participer à des gestes artistiques. La résidence pourra aborder : les récits du futur, les angoisses d’aujourd’hui, notre nouveau rapport à l’incertitude, nos identités abîmées par le changement climatique, nos histoires préférées d’aujourd’hui et demain qui contribueront à une identité de territoire optimiste.
Les formes proposées devront être imaginées de sorte à ce qu’elles puissent être présentées sinon reproduites lors du temps fort clôturant la mission, l’étape “révélation”. S’ils peuvent se déployer au sein des établissements, équipements ou structures, ces gestes artistiques pourront aussi s’envisager dans les espaces publics ainsi que dans tout autre lieu paraissant approprié aux artistes-résident·es (selon accord de la commune accueillante).
Cet appel à candidature est ouvert à tous types de disciplines et démarches, hormis les propositions exclusivement photographiques ou audios afin d’éviter toute redondance avec les missions portraits sensibles, reportage photographique ou écoutes territoriales.
Calendrier
• A partir de la mi-septembre 2023, les artistes de la résidence seront invité·es à séjourner 15 jours sur le territoire accueillant afin de s’en imprégner, d’aller à la rencontre des acteurs et habitant·es qui le composent et de préparer le déroulé de leur mission. Ce sera également l’occasion pour elles·eux d’être formé·es aux enjeux climat, adaptation au changement climatique et à la mise en récit, au cours d’une journée animée par le Cerdd.
• A partir de début octobre 2023 (environ) et pour deux mois, la résidence-mission s’installe véritablement sur le territoire afin de déployer son programme d’animation et mener des actions artistiques en direction des habitant·es. Les artistes seront alors libres de choisir leur organisation et modes d’opération sur cette période.
• Au terme de la résidence, ces gestes seront restitués publiquement lors d’un temps fort du projet ARCHIPEL : l’étape de révélation. Elle permettra de mettre en lumière les fruits de ce processus participatif, plus particulièrement, l’appropriation citoyenne de ces enjeux d’adaptation au changement climatique et d’éveiller l’attention des décideur·euses politiques à ce sujet pour booster la dynamique adaptative.
Pilotage et accompagnement
Le Cerdd est l’opérateur de la résidence mission avec le soutien de la CCPO et de ses partenaires locaux. Ensemble, ils assureront :
– la mise en relation avec les acteurs locaux clés pour la résidence,
– l’accompagnement des artistes résident·es, en les guidant dans la découverte du territoire et en veillant à leurs bonnes conditions de séjour et de travail,
– la mise à disposition de locaux de stockage et de travail,
– la formation des artistes aux enjeux de climat, adaptation au changement climatique et mise en récit,
– l’organisation logistique du temps de révélation.
Communication autour de la résidence mission
Afin de s’assurer la plus grande mobilisation possible des habitant·es, les différents partenaires réunis autour de la résidence-mission s’engagent à la rendre visible aux yeux de la population. Différents canaux et supports de communication seront mobilisés à cet effet (kit clé en main pour le territoire, relations presse, etc.) mais il peut être intéressant, là aussi, de s’appuyer sur les suggestions créatives des artistes-résident·es. Ces dernier·ères seront susceptibles d’être sollicité·es par la presse locale pour relater la démarche en cours.
3. Conditions financières
Le Cerdd prend en charge la gestion financière de cette prestation avec le soutien de ses partenaires.
Les moyens alloués ne pourront excéder un montant maximum de 30 000€ pour les 2 mois de résidence pour l’ensemble des artistes. Ce forfait correspond au coût total employeur (toutes charges, taxes et cotisations comprises ainsi que, lorsque concerné, les droits d’auteurs).
Il recouvre :
– le temps de présence exclusive des artistes sur le territoire,
– la co-élaboration de gestes artistiques avec les habitant·es et leur restitution,
– les déplacements (les artistes-résident·es doivent être autonomes pour leurs déplacements sur le périmètre de la résidence),
– l’hébergement sur le territoire et les frais de repas,
– le matériel nécessaire à la réalisation des formes artistiques.
Les modalités financières seront fixées par une convention entre le collectif d’artistes et le Cerdd.
4. Cadre juridique
Une convention spécifiant les engagements des artistes ou du collectif d’artistes et ceux du Cerdd est signée avant le début de la résidence. Le cas échéant, une convention de partenariat spécifiant les engagements des autres partenaires pourra y être annexée.
5. Procédure à suivre pour la candidature
Pour cette candidature, nous favorisons une compagnie ou un collectif d’artistes plutôt qu’un·e artiste seul·e.
1-Peut donc faire acte de candidature tout.e artiste professionnel.le, français.e ou étrangèr.e ;
2-Les candidat·es doivent déjà avoir à leur actif une production conséquente, et être en mesure de s’impliquer pleinement dans ce type particulier d’action que représente la résidence-mission ;
3-Avoir des expériences en animation de processus participatif avec des publics variés, en particulier avec des élu·es serait un plus ;
4-Avoir des sensibilités, voire avoir déjà traité les sujets climat et/ou biodiversité dans le cadre ses pratiques ;
3-Les candidat·es doivent maîtriser l’usage oral de la langue française.
Les éléments à fournir sont :
une note faisant état d’une bonne compréhension du cahier des charges et donc de l’esprit et des attendus de la résidence-mission *
un curriculum vitae
un dossier artistique présentant notamment un ensemble de productions représentatives de la démarche artistique des candidat·es et leurs productions/œuvres
les éventuelles pistes que proposent les candidat·es en vue de la réalisation de gestes artistiques*
un descriptif du statut du répondant (association, collectif,…)
* Il n’y a pas de projet à produire, ce présent appel à candidatures faisant déjà état d’un projet précis aux phases bien définies. La note devra, par contre, évoquer certaines des pistes que le collectif candidat envisage de proposer en vue de la co-réalisation de gestes artistiques.
Rappel du calendrier :
Lancement appel à candidature : 2 mars 2023
Clôture de la consultation : 24 avril 2023 à 17h Etude et sélection des candidatures : fin avril 2023 Réunion de cadrage : 5 mai 2023 à 14h
Séjour d’immersion et formation : à partir de mi-septembre 2023 (15 jours)
Résidence : octobre-novembre 2023 (2 mois)
Contacts
Les dossiers de candidatures seront à transmettre par mail aux personnes suivantes : Référentes techniques :
● Lylia Frances, Chargée de récit de l’adaptation au changement climatique (lfrances@cerdd.org)
● Elise Debergue, Chargée de mission adaptation au changement climatique (edebergue@cerdd.org)
● Marjorie Duchene, Coordinatrice ressources et communication (mduchene@cerdd.org)
● Emmanuel Bertin, Directeur du Cerdd (ebertin@cerdd.org)
Référente administrative :
● Sandrine Bleurvacq, Assistante administrative (sbleurvacq@cerdd.org)