Le paysage de l’enseignement supérieur culture (ESC) est constitué d’une centaine d’établissements d’enseignement supérieur couvrant cinq domaines (architecture et paysage, patrimoine, arts visuels et design, spectacle vivant, audiovisuel et cinéma), employant 4500 agents et accueillant plus de 36 000 étudiants dont un tiers sont diplômés chaque année. Les diplômes de l’ESC donnent accès aux carrières d’architecte et de conservateur du patrimoine, de plasticien et designer, de comédien, de metteur en scène, de danseur, chorégraphe, instrumentiste, chefs d’orchestre, marionnettiste, circassiens et réalisateur de cinéma et de l’audiovisuel, ainsi qu’à d’autres métiers relatifs à ces domaines.
Ce rapport dresse un inventaire des dispositifs et d’actions pour professionnaliser leurs étudiants et accompagner leurs diplômés vers l’activité et en établit une typologie (dispositifs de professionnalisation des étudiants inscrits dans les cursus, actions d’immersion et de référencement des diplômés au sein des communautés professionnelles…). Il explore en outre les outils de mesure de l’insertion professionnelle, qu’ils soient spécifiques à l’ESC ou englobent l’ensemble de l’enseignement supérieur. Il préconise plusieurs mesures pour affirmer la priorité de l’insertion professionnelle dans le cadre normatif et conventionnel de l’ESC et renforcer son pilotage stratégique au niveaux central et déconcentré. La création prochaine au ministère d’une nouvelle direction générale de la démocratie culturelle, de l’enseignement et de la recherche (DGDCER) ouvre, selon les auteurs du rapport, l’opportunité d’ériger l’insertion professionnelle en troisième pilier de l’ESC, à côté de l’enseignement et de la recherche. Elle devrait permettre de développer des outils, notamment numériques, pour mesurer la portée des dispositifs d’insertion et leur donner une visibilité accrue .
L’insertion professionnelle des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur culture.
Rapport remis par Philippe Belin, Rosalie Avucci, Rémi Tomaszewski et Ysé de Montalembert, de l’Inspection générale des affaires culturelles (IGAC)
Juin 2025, 110 pages.
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