L’édition 2017 du rapport d’activités de l’Acap – Pôle régional image pour les Hauts-de-France marque la première année de bilan du projet 2017-2019, portant l’ambition d’un Pôle culturel de l’image et du regard pour les Hauts-de-France. Cette année s’est inscrite dans une triple perspective : la prise en compte et l’adaptation à un contexte régional modifié, le lancement de projets nouveaux et la conduite des actions traditionnellement menées par la structure. Le présent document s’attache à traduire cette dynamique. Ainsi, le bilan annuel de chaque secteur d’activité est composé d’une mise en contexte générale, de la présentation des évolutions impulsées et des données chiffrées et qualitatives des projets. Cette présentation est destinée à rendre compte de la manière dont l’Acap a analysé son environnement et, dont elle a engagé un mouvement d’adaptation, en dialogue avec les partenaires institutionnels, Ministère de la Culture – DRAC Hauts-de-France, Région Hauts-de-France et Centre national du cinéma
et de l’image animée, et les partenaires de terrain.
Un nouvel axe a vu le jour dans le rapport d’activités 2017, la partie « Formations, accompagnement, laboratoire », marquant l’importance, au sein du nouveau projet de l’Acap, de penser la constitution et l’animation d’une dynamique de réseau entre les différents acteurs régionaux de l’action culturelle et éducative cinéma et audiovisuel grâce à l’extension de la mission de pôle d’éducation aux images que porte l’Acap, à l’ensemble de la région Hauts-de-France.
Par ailleurs, l’année 2017 marque également un tournant dans la vie de la structure avec le départ de Caroline Sévin, directrice de la structure depuis 2009, et le recrutement d’un nouveau directeur, Luigi Magri, pour une prise de fonction en 2018.
Après l’année charnière qu’a constitué 2016, l’année 2017 a véritablement permis d’asseoir les bases d’un nouveau projet inscrit sur le territoire régional des Hauts-de-France construit autour de la conviction que l’art, la culture, le partage de ces biens immatériels et universels participent d’une ouverture à l’autre, d’une rencontre curieuse et enrichissante avec l’ailleurs, l’autrement. Et que si l’on veut que cette rencontre advienne, il faut en permanence réinterroger les modes de relation avec les habitants, réaffirmer la présence artistique et culturelle sur les territoires les plus isolés, soutenir l’attention aux initiatives plus marginales, favoriser la coopération, le décloisonnement, la mise en réseau…
Nous espérons que cette restitution du mouvement qui nous a traversé tout au long de cette année vous donnera un éclairage sur la richesse des réflexions qui ont guidé notre travail.