Cette étude, menée auprès d’un échantillon représentatif de 800 associations, brosse le portrait d’un monde hétérogène, engagé dans des logiques de réciprocité, d’égalité et de solidarité et caractérisé par une effervescence et une dynamique créative sans précédent.
Au nombre de 30 000 en 2007, les associations culturelles employeuses sont plus de 40 000 en 2018, recensent 300 000 travailleur.se.s, 130 000 emplois en équivalents temps plein et représentent 7 milliards d’euros cumulés de budget.
A l’échelle de l’ensemble des associations étudiées, l’enquête donne à voir un modèle économique hybride, composé pour moitié de recettes d’activité et pour un tiers de subventions publiques, lesquelles proviennent majoritairement des collectivités territoriales et notamment des communes. Elle rend compte d’une redistribution inégalitaire des subventions publiques, corrélée aux niveaux de budget, aux domaines et aux fonctions des associations, ainsi que de la montée en puissance des logiques de financement au projet, qui pèsent sur le fonctionnement des organisations, sur la stabilité de leurs compétences professionnelles et infléchissent les échanges culturels vers davantage de marchandisation.
Sommaire :
– Répartition géographique
– Activités, domaines et fonctions
– Coopérations, partenariats et inscriptions territoriales
– Gouvernance, bénévolat et fonctionnement associatif
– Emploi et travail rémunéré
– Modèles économiques
– Principales difficultés
– Portraits types
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La publication papier sera disponible au mois d’avril.
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