La rose des vents lance le premier festival DIRE – Quand le spectacle vivant rencontre la littérature, en janvier 2020


Que se passe-t-il quand vous recevez un coup de fil de Virginia Woolf ? Quand les portes de la scène et de la bibliothèque communiquent ? Quand les spectacles, lectures, performances et les ateliers engagent les corps et les textes de manière inédite ?
Venus de Lille ou de Lomé, des États-Unis ou de Suisse, les autrices, les auteurs, les artistes et les activistes fabriqueront en direct de la littérature autrement. Trois jours durant, La rose des vents s’associe à Littérature, etc. pour proposer la première édition du festival DIRE, une invitation à explorer la puissance des mots dits et nourrir sa propre langue.

Le festival DIRE propose d’explorer, à travers des performances, des spectacles, des installations et des ateliers d’écriture, la vitalité de la scène littéraire émergente contemporaine. Imaginé avec l’association « Littérature, etc. » DIRE invite les artistes et le public à explorer la question « comment qui dit quoi pourquoi et jusqu’où ? ».

4 thèmes rythmeront les rendez-vous
• Rythme et rime
Qu’ils soient pulsés, déclamés ou encore rappés, les textes sont à l’honneur de ce festival qui veut DIRE sur tous les tons la nécessité du langage et la force de l’expression.
Concert et atelier d’écriture, Elom 20ce
« Viril », David Bobée, Casey, Béatrice Dalle, Virginie Despentes, Groupe Zëro
Pièce d’actualité n°12 : DU SALE !, Marion Siéfert
« Poésie pulsées », Anna Serra
« À travers », Jérôme Game

• Donner corps
La présence d’un acteur sur scène est toujours un acte politique. Incarner une parole c’est la faire sienne pour mieux la porter au public et c’est aussi la possibilité de rendre visible des corps que l’on ne regarde plus, des corps sociaux.
« Le ménage dans la peau », Rébecca Chaillon
« Entartête », Benoît Toqué

• « Je » de mots
Ils sont « je », ils sont multiples, ceux qui prennent la parole dans ce festival croient à la fiction pour rendre compte de l’expérience du réel. Et si le récit à la première personne, libéré des contraintes autobiographiques devenait le prétexte à tous les jeux ?
« Autodéfenses », Bérangère Pétrault
« Chimère », Emmanuelle Pireyre
« Lecture », Simon Allonneau

• À la découverte des créatrices
Au travers de deux projets interactifs, le festival fait entendre la voix des autrices, d’aujourd’hui et d’hier.
« Les Parleuses », Lydie Salvayre
« La bibliothèque sonore des femmes », Julie Gilbert

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