Après une première étude menée en 2018, ce nouvel état des lieux sur les inégalités entre femmes et hommes dans le jazz et les musiques improvisées pose également un premier constat sur les violences sexistes et sexuelles (VSS). Cette étude a été réalisée par Marie Buscatto et Ionela Roharik, universitaires et sociologues du genre, du travail et des arts.
Après plus d’une année de recherches, de collecte et d’analyse, plus de 110 structures enquêtées (équipes artistiques, festivals et lieux de concerts, structures de formation), 510 personnes consultées, les résultats de cette étude sont donc accessibles. Ils révèlent le maintien fort des inégalités entre femmes et hommes et la présence d’agissements sexistes encore peu nommés et peu combattus au quotidien et laissent apercevoir une volonté affirmée de la part des personnes et des institutions actives dans le milieu du jazz et des musiques improvisées en France de transformer ce secteur pour qu’il devienne plus favorable aux femmes musiciennes.
Parrainée par le ministère de la Culture et soutenue par le CNM, cette étude poursuit une réflexion collective de nos trois réseaux et fédérations – AJC, FNEIJMA, Grands Formats – autour de l’égalité femmes-hommes, initiée il y a maintenant cinq ans et qui se poursuit depuis en observant, sensibilisant, débattant avec les autres acteur·rices du jazz et des musiques improvisées comme avec le reste du champ culturel.