En juin 2015, l’Insee publie pour la première fois des données localisées par commune sur le revenu disponible et la pauvreté monétaire en 2012. Le taux de pauvreté est le plus élevé dans le Nord et le Sud-Est, ainsi qu’en Seine-Saint-Denis et se trouve concentré dans les villes-centres des grandes aires urbaines…
Concernant les habitants du Nord – Pas-de-Calais :
– niveau de vie médian le plus faible en France métropolitaine
– la moitié vit avec au mieux 17 700 € par an
– 19,3 % d’entre eux (près de 770 000 personnes) vit sous le seuil de pauvreté (supérieur de cinq points à celui de la France métropolitaine)
Pour la Picardie :
– la moitié des Picards dispose d’un niveau de vie inférieur à 18.940 euros par an.
– les inégalités de revenus entre groupes sociaux sont moins marquées
– des disparités de niveaux de vie entre les territoires : l’Oise est bien positionnée au niveau national en matière de revenus, contrairement à l’Aisne et la Somme.
– les espaces périurbains autour des grands pôles urbains sont les territoires les plus aisés.
À l’inverse, les revenus des habitants des grands pôles et des espaces ruraux se situent en retrait. Au sein des grandes aires urbaines, les niveaux de vie sont moins élevés dans les villes-centre que dans leur banlieue et leur couronne périurbaine, tandis que les inégalités de revenus s’avèrent plus marquées dans les villes-centre. Les disparités de niveaux de vie entre la ville-centre et le reste de l’unité urbaine sont plus fortes dans les aires urbaines de Beauvais et de Creil que dans celles d’Amiens et de Saint-Quentin.