Début 2017, la Région Hauts-de-France a affirmé sa volonté d’accompagner la structuration de huit filières culturelles, dont celle des arts visuels. Dans le prolongement des travaux du CRAC (Collectif régional arts et culture), une phase de préfiguration d’une « filière » a été lancée (à noter que le terme « filière » a fait l’objet d’un débat à ce jour non clôturé, renvoyant certains acteurs à une approche économique appliquée pour la fabrication de produits manufacturés jugée en décalage avec la réalité des créations artistiques).
Trois groupes de travail thématiques ont été mis en place. Le groupe thématique « diagnostic », le groupe thématique « charte des valeurs » et le groupe thématique « outils ».
Le groupe de travail « état des lieux et diagnostic » est chargé de piloter trois phases :
• Phase 1 : Etat des lieux arts plastiques
• Phase 2 : Diagnostic et préconisations
• Phase 3 : Mise en place d’un observatoire pérenne
Le secteur des « arts visuels » englobe le design, la mode, les métiers d’art et les arts plastiques. Les arts plastiques étant moins connus dans leurs spécificités et leurs potentialités, les acteurs ont souhaité mettre en œuvre un état des lieux portant spécifiquement sur ce sous-secteur.
« Le besoin est dans un premier temps d’établir des données et des constats permettant de mieux comprendre la situation socio-économique des acteurs des arts plastiques dans leurs différentes positions (artistes pluriactifs ou non, salariés des organisations privées et publiques, marchandes et non marchandes, indépendants, etc.), dans la diversité de leurs relations, dans la mise en œuvre de leurs activités de création, production, de distribution/diffusion, dans les différents contextes d’intermédiations, selon les formes de positions individuelles et d’organisations collectives, compte-tenu des rapports aux institutions publiques ».
Dans ce contexte, les objectifs fixés à cet état des lieux, qui s’est déroulé en plusieurs étapes d’avril 2019 à avril 2020, étaient les suivants :
• Inventorier les actifs, les activités, les structures privées et publiques,
• Donner une représentation de leur répartition géographique,
• Étudier le poids économique du secteur des arts plastiques,
• Répertorier les relations entre les acteurs selon les échelons (local, national, international),
• Repérer les ressources mobilisées par les acteurs du secteur, afin de « comprendre l’état actuel de l’écosystème, son fonctionnement et ses potentialités de développement ».
Cette étude a fait l’objet d’une restitution au Fresnoy – Studio national des arts contemporains le vendredi 25 septembre 2020.